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réfugiés sahraouis - Page 234

  • L'Espagne salue les efforts "sérieux et crédibles" du Maroc en vue de parvenir à une solution politique au Sahara

    L'Espagne a salué, mercredi, les efforts "sérieux et crédibles" consentis par le Maroc en vue de parvenir à une solution politique à la question du Sahara.

    Dans la déclaration conjointe sanctionnant les travaux de la 10ème Réunion de haut niveau Maroc-Espagne, tenue à Rabat, les deux parties ont souligné l'importance de la reprise des négociations sur la question du Sahara sur des "bases solides conformément aux résolutions et paramètres clairement définis par le Conseil de Sécurité, dont notamment le réalisme et l'esprit de compromis afin de parvenir à une solution politique à ce différend qui n'a que trop duré".

    Concernant l'espace Sahélo-saharien, le Maroc et l'Espagne ont affirmé leur conviction que les menaces sécuritaires dans cette région requièrent des réponses transversales et inclusives.

    Ils ont, dans ce sens, appelé la communauté internationale, et notamment les pays concernés, à engager des actions concertées dans tous les domaines liés à la sécurité, à la bonne gouvernance et au développement des pays de cette région.

    A cet égard, le Maroc et l'Espagne réitèrent leur engagement à apporter leur contribution à la paix, à la stabilité et au développement dans la région, à œuvrer à résoudre les crises régionales et à contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationale dans le respect des buts et principes de la Charte des Nations Unies.

    Ils soulignent leurs engagements opérationnels côte-à-côte dans le cadre des opérations de maintien de la paix menées sous l'égide de l'ONU ou dans le cadre d'opérations de l'Otan.

    Le Maroc et l'Espagne réaffirment aussi leur détermination à lutter ensemble contre les grandes menaces globales et à contribuer pleinement aux efforts de la communauté internationale pour les combattre et les éradiquer.

    Ils réaffirment, en outre, la nécessité de renforcer et d'approfondir davantage leur coopération exemplaire dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, le terrorisme, le mercenariat, la piraterie, le trafic de drogue, la traite des êtres humains, le blanchiment d'argent et d'autres crimes transfrontaliers.

    Les travaux de cette réunion, co-présidée par les chefs de gouvernement des deux pays, ont été sanctionnés par la signature de plusieurs accords de coopération dans les domaines diplomatique, touristique, sportif, du transport et de l'administration électronique.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Un magazine africain consacre un dossier à l’autonomie et au rôle du Corcas dans le dossier du Sahara

    African Caucus : la solution se trouve dans le processus de dévolution prôné par le Corcas

    "L’African Caucus", magazine  du "Centre Indépendant de Recherche et d’Initiatives pour le Dialogue" (Cirid), a consacré à la question du Sahara, une place importante dans ses deux éditions du 19 et 25 septembre.

    Un éditorial, un article sur le rôle du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (Corcas) et un entretien avec M. Ahmed Mghizlat, membre du Corcas, ont permis au magazine du Cirid d’analyser l’importance de la recherche d’une solution politique négociée, fondée sur l’initiative marocaine pour l’autonomie au Sahara et son actualité pour la sécurité et la stabilité en Afrique.

    Dans un éditorial intitulé "Pourquoi pas ?", le responsable de cette publication, M. Déo Hakizimana, écrit : "depuis que nous nous sommes intéressés aux débats en court sur le statut d’autonomie du Sahara occidental, la question a maintenu sa pertinence et sa conflictualité dans l’agenda politique africain actuel".

    L’auteur de l’éditorial estime qu’il y a deux raison pour l’actualité de cette question, l’une est historique, concerne le fait que le conflit "ne semble pas avoir subi l’usure du temps et reste une actualité vive".

    La seconde a trait à la situation régionale et concerne le fait que "le future de la région semble également avoir plongé dans l’impasse".

    A cette égard le magazine estime que pour la région  "la résurgence d’une logique martial, dans une zone se trouvant sous haute tension terroriste, serait un cauchemar, y compris pour l’Europe méditerranéenne".

    Pour dépasser cette situation, mais aussi pour ramener le Maroc à "la famille de l’OUA-actuelle Union Africaine", qui "a besoin de retrouver l’un des siens. Et pas des moindres", le magazine du Cirid estime qu’il faut savoir  "se parler. Dialoguer. Cogiter. Trouver des compromis réalistes et réalisables"

    Et à cet égard, "le dialogue-envisageable sur la question du statut d’autonomie mis sur la table par le Maroc mérite qu’on y prête attention", conclue l’éditorial.

    Cela ramène le débat sur le rôle que joue et continue à jouer le Corcas dans ce dossier du Sahara.

    Rappelant les conditions et la date de fondation du Corcas, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le magazine du Cirid indique que le Conseil a pour charge de "soutenir la viabilité d’une troisième voie pour le Sahara occidental : celle de l’autonomie", telle que l’a proposé le Maroc.

    Outre les missions d’assister SM le Roi pour la défense de l’intégrité territoriale et l’unité du Royaume, la promotion du développement économique, social et culturel des provinces sahraouies et la préservation de leur identité culturelle, l’"African Caucus" conclue que "la solution au plus vieux conflit territorial d’Afrique se trouve peut-être au bout du processus de dévolution prôné par les membres du Corcas".

    Dans l’entretien accordé, au magazine du Cirid, M. Ahmed Mghizlat revient sur ces missions dévolues au Conseil et considère que le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine est "une solution de compromis qui prévoit des compétences larges pour les Sahraouis, notamment dans le domaine de l’éducation ou de la santé".

    M. Mghizlat estime que pour les Sahraouis eux même "la sécession sahraouie est un mirage ; la constitution d’un Etat dans cette région ne serait ni viable, ni soutenable. Il n’y a que le projet autonomique qui soit palpable et réalisable".

    Le représentant du Corcas rappelle que "c’est la première fois qu’un pays africain-ou même arabe- se propose d’octroyer un tel statut d’autonomie."

    Il estime que le Maroc  "fait preuve de courage et même d’avant-gardisme", avant d’estimer que ce conflit est lié à la guerre froide, notamment quand "certains pays proches du bloc de l’est, ont instrumentalisé le conflit dans le but de priver le Maroc de sa frange côtière donnant sur l’Atlantique".

    M. Ahmed Mghizlat représente le Corcas au sein de la délégation du Maroc à la session du Conseil onusien des droits de l’homme à Genève et de ce fait participe aux travaux de l’examen périodique universel   de la situation des droits de l’homme.

    A ce propos, interrogé sur la démarche marocaine en la matière, il indique que "l’approche participative a été celle du Maroc et du Corcas depuis 2006", en matière des droits de l’homme.

    Le Centre Indépendant de Recherche et d’Initiatives pour le dialogue est une institution africaine et internationale qui bénéficie d’un statut consultatif Ecosoc, auprès des instances des Nations Unies à Genève.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
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    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com

  • Un membre du Corcas en conférence en Belgique, sur les fondements historiques de la marocanité du Sahara

    L. Mahraoui : Le problème du Sahara n’est plus une question de décolonisation mais un conflit politique régional soutenu par le régime algérien

    Des documents et des témoignages prouvant les fondements historiques de la marocanité du Sahara depuis le 17-ème siècle ont été présentés, par», M. Lahcen Mahraoui, membre du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS), samedi soir à Courtrai (nord-ouest de la Belgique), devant des députés et responsables politiques belges ainsi que des membres de la communauté marocaine établie en Europe.

    Animant une conférence sous le thème «Fondements historiques de la marocanité du Sahara», M. Lahcen Mahraoui a passé en revue les différentes étapes historiques des liens solides qui ont toujours existé entre le Maroc et ses provinces du Sud à travers notamment des documents, des témoignages et des correspondances authentiques disponibles dans les archives de certains pays et dans des bibliothèques nationales européennes.
     
    «Le Sahara a de tout temps fait partie intégrante du Royaume, en témoigne notamment l’allégeance (Bayâ) des populations sahraouies aux Sultans marocains à travers l’histoire du Maroc, pays constitué en Etat depuis le 9-ème siècle», a souligné M. Mahraoui, expliquant que ce signe de souveraineté sur le Sahara se manifestait par la nomination par le Sultan des responsables locaux (caïds, juges et chefs militaires).

    Qui plus est, a poursuivi M. Mahraoui, les fondateurs des dynasties au Maroc étaient souvent directement issus de l’une des tribus sahraouies.

    Preuve à l’appui, le conférencier a fait état de documents authentiques qui «témoignent de l’exercice effectif, continu et permanent de la souveraineté des sultans sur le territoire du Sahara», notamment des Dahirs, datant des années 1880, par lesquels les sultans marocains nomment des responsables locaux, leur donnent des consignes ou les chargent de missions.

    Il a, de même, montré des lettres de chefs de tribus sahraouies adressées à leurs Sultans marocains.

    La souveraineté marocaine sur le Sahara, a-t-il affirmé, a été aussi consacrée par des conventions et traités signés entre le Maroc et des puissances étrangères qui ont toujours eu recours aux sultans pour protéger les activités de leurs citoyens au Sahara.

    Il s’agit, entre autres accords, de ceux conclus entre le Maroc, d’une part, les Etats-Unis en 1786, l’Angleterre (1801) et l’Espagne (1869), d’autre part.

    M. Mahraoui a également passé en revue des témoignages et citations de grandes personnalités politiques étrangères de différentes nationalités notamment françaises, anglaises et allemandes prouvant la marocanité du Sahara et qui datent de la période allant du 17-ème siècle au protectorat.

    Le Maroc était le seul pays africain sous deux colonisations espagnole et française, a-t-il, par ailleurs, rappelé, soulignant que le processus de la décolonisation des parties sous occupation espagnole (Nord et Sud) s’est fait de façon pacifique et progressive à la suite des négociations entre les deux Etats.

    Bien que Sebta et Mellila et les Iles Jaafarines sont toujours sous occupation espagnole, a précisé le conférencier, la partie sud du Maroc a été décolonisée en 1975 après la Marche verte, la signature des accords de Madrid et la «Bayâ de la jamaâ» qui représentait les sahraouis dans ces territoires.

    Pour M. Mahraoui, le problème du Sahara aujourd’hui n’est plus une question de décolonisation mais «bel et bien un conflit politique régional voulu et soutenu par le régime au pouvoir en Algérie et notamment par les services de la sécurité militaire algérienne».

    Dès le début de ce conflit, a-t-il poursuivi, l’implication de l’Algérie ne souffre d’aucune ambiguïté, sa responsabilité dans ce conflit est clairement établie aux niveaux diplomatique, militaire et humanitaire et à travers ses actions et positions dans tous les forums internationaux.

    Dans le même ordre d’idées, il a rappelé des déclarations de certains responsables algériens qui corroborent la marocanité du Sahara et déplorent l’implication de leur pays dans ce problème.

    Il a ainsi cité d’anciens présidents parmi lesquels M. Ahmed Ben Bella qui affirme être «toujours contre la position d’Alger quant à ce conflit» et que «la solution politique au problème du Sahara est sous la souveraineté marocaine».

    Quant à Feu Mohamed Boudiaf, l’académicien marocain a rappelé la ferme position de l’ancien président relative à ce problème régional: «ce conflit n’a aucune raison d’exister. Le polisario anti maghrébin ne doit plus compter sur l’aide et l’appui algériens».

    L’ex-Premier ministre Abdelhamid Ibrahimi tout comme le général Khaled Nezar, à la retraite, avaient aussi déclaré, chacun de son côté, que la solution du conflit sera trouvée dans une autonomie interne au sein de l’unité marocaine.

    Le conférencier s’est, par ailleurs, attardé sur les différentes étapes de ce conflit depuis ses débuts à nos jours, démontrant que depuis le cessez-le-feu en 1991, toutes les tentatives de règlement, dont le référendum, ont échoué et que seule une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable serait en mesure, avec la bonne volonté des autres parties, de mettre fin à ce conflit.

    Dans ce cadre, il a évoqué notamment la proposition marocaine d’autonomie qualifiée de «sérieuse et de crédible» dans toutes les résolutions (1754-1783-1813 et 1871) adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies depuis avril 2007.

    Lors d’un débat avec l’assistance, M. Mahraoui a soulevé la situation déplorable des séquestrés dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien, exhortant la communauté belge, européenne et internationale à assumer sa responsabilité face à l’opposition catégorique de l’Algérie à toute demande du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) pour le recensement des populations séquestrées dans ces camps.

    Il a également souligné que ce conflit met l’ensemble de la région face à de grandes menaces notamment le terrorisme, le trafic d’armes, l’immigration clandestine et la traite des êtres humains.

    Cette conférence a été organisée dans le cadre du 15-ème anniversaire de l’Association marocaine de solidarité sahraouie en Europe en présence notamment de l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre et des consuls généraux d’Anvers et de Bruxelles.

    Près de cinq cent personnes, dont une forte communauté marocaine établie dans plusieurs pays européens tels les Pays-Bas, la France, l’Italie et l’Espagne ont pris part à cette manifestation ponctuée de spectacles de chants et de danses puisés dans la pure tradition hassanie.

    Sources : le site politique du Sahara occidental : 
                www.corcas.com
     Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
                www.sahara-online.net 
    Le site de la culture hassanie :
                www.sahara-culture.com   
    Le site des villes du Sahara occidental : 
                www.sahara-villes.com 
    Le site du développement économique du Sahara occidental: 
                                  www.sahara-developpement.com  
    Le site social du Sahara occidental :
                                  www.sahara-social.com